Les journées s’enchaînent à Marseille sur la magnifique Marina Olympique du Roucas Blanc. 350 compétiteurs issus de 55 nations différentes s’affrontent dans 10 catégories différentes sur le futur plan d’eau Olympique à l’occasion du Paris 2024 Test Event. C’est avec un peu de retard que les courses ont débuté en fin de matinée. Ce sont les kiteboarders qui ont lancé le bal avant que le vent ne retombe. C’est finalement vers 15h que le vent est revenu sur la rade sud. Une situation météorologique qui a un peu bousculé le programme. C’est ainsi que les planchistes, IQFoil n’ont rejoint leur zone de course que vers 17h !
Du côté des français, alors que les dériveurs solitaires femme et solitaire masculin étaient en journée de repos. Lauriane Nolot, Axel Mazella et le binôme Camille Lecointre et Jérémie Mion ont confirmé leur bonne forme et leurs premières places au classement général.
En dériveur double féminin, Lara Granier et Amelie Riou remontent à la 9ème place du classement. Les deux jeunes femmes sortent de cette journée avec le sourire malgré s’être fait avoir dans une bulle sans vent sur la première course du jour. Du côté des hommes, dans la même catégorie, statu quo au classement général. Les garçons sont toujours 5ème après 6 courses. 6 courses également validées pour le catamaran mixte. Tim Mourniac et Lou Berthomieu sont 7ème au classement général Nacra 17 ce soir.
Lucie et Nicolas (Windfoil) ont été les derniers à rejoindre le plan d’eau aujourd’hui. Après une longue attente, les planchistes n’ont finalement pas eu le temps de valider qu’une seule course dans chacune des catégories. Lucie Belbeoch, avec une seconde place, fait un beau saut au classement général en entrant dans le top 10 (9ème). Nicolas perd quant à lui une place au classement général. Il est second ce soir. Derrière l’Italien. La bataille entre les deux Champions (l’Italien est champion d’Europe 2023) s’annonce passionnante !
Ce soir, tous les Français sont dans le top 10 !
Camille Lecointre et Jeremie Mion (dériveur double mixte – 470) - 1er ex-aequo :
"C'était une longue journée ! Nous avons débuté avec du petit temps, mais le vent est finalement bien rentré jusque 15/20 nœuds : c'était assez compliqué ! Globalement les résultats sont cools parce que l'on fait des courses où l'on remonte bien la flotte devant nous. Depuis 4 jours, on navigue très serré, c'est top, mais il va falloir rester sur cette lancée. Il y a encore 2 courses demain avant la journée de repos puis notre finale, la medal race, donc il ne faut rien lâcher, surtout que nous devrions avoir du Mistral... Il va falloir rester très concentrés sur notre vitesse."
Amélie Riou et Lara Granier (dériveur double femme – 49er) - 9ème :
"On s'est sentie bien aujourd'hui, prêtes à bien rebondir après notre journée d'hier. On n'est pas passées loin de la journée idéale, mais malheureusement, on a eu une "descente aux enfers" lors la première course où l'on a perdu beaucoup de places dans une bulle sans vent. Mais nous avons réussi à nous remobiliser. On sort de cette journée avec le sourire ! Les conditions étaient difficiles et on voit que les cartes sont redistribuées. Donc on ne lâche rien, chaque point compte. Tant que la ligne n'est pas passée, on ne lâchera rien. Il y a beaucoup de sérénité dans l'équipage, on se sent bien, nous sommes solidaires : c'est ce qui fait la beauté du double. Nous sommes reboostées et motivées pour demain."
Erwan Fischer et Clément Péquin (Dériveur double homme) 5ème :
Erwan : « Nous avons débuté la journée avec 2 h 30 de retard sur le programme. Ce n’était pas une journée facile, car nous étions sous l’île de la tortue du côté des Goudes. Le vent était très changeant là-bas. On a manqué un peu d’opportunité, notamment au vent arrière, mais cela reste une bonne journée. Nous n’avons pas de mauvais résultats et les points sont très serrés devant nous. »
Clément : « Le point très positif après deux journées, c’est que nous sommes vraiment en phase. C’est un paramètre très important pour un équipage double. Nous sommes bien, nous sommes dans le match. Nous naviguons proprement sans prendre de gros risques. Nous allons continuer à travailler et à construire notre régate, comme nous le faisons depuis le début. »