Les journées passent et se ressemblent pour France SailGP Team. Sixième à Chicago puis huitième à Los Angeles, Quentin Delapierre et son équipe vont devoir faire preuve d’audace et d’opportunisme pour retrouver leur rang lors de la prochaine échéance et non des moindres, à Saint-Tropez. Au classement général, Diego Botin et les espagnols signent une magnifique première victoire face aux danois deuxième et aux australiens troisième du Grand Prix.
Les conditions météorologiques pour cette dernière journée de l’Oracle Los Angeles Sail Grand Prix | Port of Los Angeles n’auront pas aidé les équipages et surtout les français dans leur quête de performance et de meilleurs résultats. Malgré la grande aile (29 mètres de haut), la limite entre vol et archimédien ne tenait pas à grand-chose. Toujours un peu coincé dans la prise de départ, Quentin Delapierre n’a pas réussi à trouver la mesure du bon timing. Cet exercice qui nécessite vitesse sur la ligne, anticipation et rigueur était la clé de voûte dans la construction de la victoire à Los Angeles. Si les phases d'entraînements sont très courtes sur les différentes étapes, il est certain qu’il va falloir éviter ce léger retrait.
A ce niveau cela se compte à 1 seconde près, mais suffisant pour devoir cavaler pour espérer reprendre les places laissées aux adversaires qui sont au nombre de 9 cette saison. Si les français étaient à la peine, les néo-zélandais et les britanniques avaient également du mal à trouver le bon rythme lors de la dernière course de ce Grand Prix. Les Français terminent cette dernière journée avec une place de huitième et de septième. Au classement général provisoire après deux Sail Grand Prix, Quantin Delapierre et son équipa finissent huitième.
Quentin Delapierre, skipper de France SailGP Team : « C’est très difficile de travailler en amont de la compétition des points de navigation et principalement les départs. Nous ne disposons que de très peu de temps avant les courses. C’est jouable et il faut que ça reste jouable car c’est SailGP. Sur les départs, ce qui me concerne à 80 %, je n’ai pas été performant à Los Angeles mais je ne suis pas inquiet. C’est un point fort de l’équipe depuis quelques Grands Prix. J’ai des repères en tête mais je n’ai pas réussi à les mettre en place. C’est certain que nous sommes déçus car nous avions la motivation de redresser la dynamique après Chicago. Nous sommes dans une période plus difficile. C’est le sport de haut niveau, ça arrive et il faut arriver à gérer ça de la meilleure des façons. Je ne doute pas que nous allons revenir sur le haut du classement. J'ai quand même pris énormément de plaisir car avec 10 bateaux il y a encore plus de contact qu’avant. La zone de course était tellement courte qu’il fallait énormément anticiper, agir au mieux et trouver des trous de souris pour passer. C’était un bel exercice que j’ai apprécié. »
Si les petits airs ont marqué ce week-end californien, le souvenir omniprésent des incroyables conditions à Saint-Tropez en 2022 laissent espérer le retour d’une navigation engagée. Le 9-10 septembre prochain, SailGP fera donc escale dans le Var à Saint-Tropez pour la 3ème étape de ce circuit incroyable. Un rendez-vous apprécié de tous et qui a vu l’équipe française y établir le record de vitesse en F50 avec une pointe à 99,94 km/h. Le retour dans les eaux françaises marquera-t-il le retour gagnant des tricolores ? Réponse dans quelques semaines sur le France Sail Grand Prix.
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