Après une trêve hivernale bien méritée et une première étape en Wave à Sal (Cap-Vert) en février dernier remportée par Malo Guénolé, la compétition reprendra ses droits en Surf-Freestyle et Freefly-Slalom dans quelques jours à Leucate, où se disputera la première étape de la saison pour ces deux disciplines du 6 au 14 avril prochains : Le Mondial du Vent.
La saison a démarré sur les chapeaux de roues pour les wingfoilers français qui ont participé à plusieurs stages depuis le début de l’année. « On a fait quatre stages, avec en moyenne six riders à chaque fois. Les effectifs ont tourné en fonction des disponibilités de chacun. On a alterné les disciplines car il faut aussi préparer la Race : on en a fait un axé sur les départs pour cibler les enjeux de régate, un sur la vitesse, un sur les manœuvres et un sur le Freestyle », explique François Bovis, Conseiller Technique National en charge du wingfoil et Entraîneur de l’Équipe de France de wingfoil. « L’objectif de ces stages est d’essayer de leur donner des pistes pour qu’ils puissent perfectionner certains points de manière autonome ensuite. Mais aussi d’accompagner les meilleurs Français tout en formant les jeunes qui arrivent derrière. L’idée est également de comprendre et d’analyser cette nouvelle activité qu’est la wing pour accompagner son développement et structurer l’activité en formant des entraîneurs », poursuit-il.
Les Français en force
Comme en Funboard, les Français sont nombreux parmi l’élite mondiale. « On n’a pas eu de Champion du Monde l’an dernier mais on retrouve des Français sur les podiums de toutes les disciplines. Il y a un très gros niveau et une bonne dynamique de groupe en France même si Titouan Galea et Malo Guénolé ont perdu leur titre sur la dernière étape », indique François Bovis. Cette année, l’objectif est de « décrocher le titre dans toutes les disciplines, notamment en Freefly-Slalom et en Surf-Freestyle chez les garçons et les filles. Il y a le potentiel et ils sont plusieurs à pouvoir y prétendre ».
Une belle saison en perspective
La saison s’annonce riche en évènements dans toute les disciplines pour les Français. « Le circuit est très dense cette année et on se retrouve avec des athlètes qui sont devenus des professionnels de la pratique. Le niveau est en train de monter. Ce n’est plus un sport cool de riders, ça s’entraîne et ça navigue vraiment. Le niveau de pratique et d’engagement a beaucoup progressé depuis un an », analyse François Bovis, qui précise que le circuit offrira « des conditions assez variées », même si les plans d’eau retenus devraient « favoriser ceux qui sautent en bâbord ».
Calendrier 2024
16-25 février : Sal (Cap Vert), Wave
6-14 avril : Mondial du Vent à Leucate, Surf-Freestyle, Freefly-Slalom
1-4 mai : Tarifa, Surf-Freestyle
3-6 juillet : Lanzarote (TBC), Surf-Freestyle
9-14 juillet : Gran Canaria (TBC), Surf-Freestyle, Big Air, Freefly-Slalom
14-24 juillet : Fuerteventura (TBC), Surf-Freestyle, Freefly-Slalom
27 septembre-6 octobre : Dakhla (TBC), Wave
18-26 octobre : Ibiraquera (TBC), Wave
19-24 novembre : Jericoacoara (TBC), Surf-Freestyle
Ils ont dit
Alan Fedit : « L’année dernière, j’ai pas mal performé en Freestyle donc je continue à m’entraîner pour pouvoir être présent sur le tour GWA Freestyle et Slalom et le tour IWSA en Race. J’ai vraiment hâte d’aller à Leucate, premier évènement de l’année, puis d’y retourner pour le premier Championnat de France de wingfoil. C’est vraiment top au niveau du calendrier. Mes objectifs cette année sont d’être devant au niveau des compétitions et également de passer le DE et d’être entraîneur officiel à la fin de l’année. En parallèle, je suis ingénieur et grâce à la FFVoile, j’ai un statut de SHN qui me permet de travailler à mi-temps en tant qu’ingénieur. La Fédération me dégage beaucoup de temps pour pouvoir m’entraîner et être présent sur les compétitions. C’est un point fort dont je vais me servir cette année pour pouvoir concourir et m’entraîner. Sinon, la GWA est plutôt orientée Freestyle et Slalom. C’est un tour d’expression avec sept étapes prévues cette année. Je compte toutes les faire, en IWSA aussi. Les objectifs pour moi sont en Freestyle et en Race. »
Kylie Belloeuvre : « Mon objectif est de continuer à prendre autant de plaisir sur l’eau. En termes de performance, ça sera essentiellement sur le slalom en GWA. J’espère pouvoir scorer de plus en plus de victoires, que ce soit sur les manches que sur les étapes de Coupe du Monde pour pouvoir améliorer mon ranking mondial. Ce que j’adore vraiment sur le GWA, c’est la dimension fun et ce que ça apporte. C’est un circuit hyper technique en slalom. Il y a beaucoup de manœuvres. Par exemple, j’en ai fait neuf en 1’30 sur la dernière épreuve au Brésil. C’est vraiment ce que j’aime. J’adore que ça soit aussi technique et aussi rapide. Il n’y a pas le droit à l’erreur. Il faut être présent tout le temps, sur chaque manche parce que les points montent vite. Je trouve que c’est une dimension d’adrénaline supérieure et pour autant, ça reste amusant à pratiquer. »
Orane Ceris : « Suite à ma blessure l’an dernier, je suis toujours en rééducation intense. J’espère reprendre plus vite et être au top pour les trois étapes GWA aux Canaries cet été. Je participerai aussi au tour de Racing IWSA ainsi qu’au Championnat de France à Leucate en octobre. L’objectif cette année est de reprendre du plaisir sur l’eau et se préparer pour revenir encore plus fort qu’avant ! »