LOS ANGELES - 17 mars 2025 - C’est dans la cité des Anges en Californie que s’est déroulé le 4e round de la saison 2025 et le deuxième disputé par les Français. Les “Bleus” étaient de retour en force lors du premier jour de course avec une belle montée en puissance au fil de la journée qui s’est conclue par une victoire lors de la dernière manche et une place de 4e au classement général provisoire. Seulement, les journées se suivent mais ne ressemblent pas. La dernière journée du Rolex Los Angeles Sail Grand Prix n’aura malheureusement pas réussi aux français dans un vent très léger. L'équipe tricolore va analyser ces deux journées afin de rebondir et retrouver les avants postes, à l’image des courses de samedi, à San Francisco dès le week-end prochain
Une belle première journée de course
C'est dans un stade nautique exceptionnel dans le Pacifique que les 12 équipages survoltés se sont élancés dans 10-15 nœuds de vent et un beau soleil californien pour 4 courses en flotte. Les néo-zélandais survolent les deux premières courses pendant que les français ont un peu de mal à démarrer. Mais on a pu assister au retour en force des Bleus au fil de la journée qui finissent par survoler cette fois l’équipe de Peter Burling sur la dernière course.
“On a eu un problème technique juste avant la course donc il a fallu nous remobiliser rapidement et au final on a fait une belle journée. Les départs n’étaient pas aussi bons que d’habitude mais on est montés en puissance au fur et à mesure, on a rien lâché et on finit par deux belles manches dont une victoire”, explique Quentin Delapierre, pilote du F50 français.
Un dimanche à 4
Les conditions météorologiques pour cette dernière journée du Rolex Los Angeles Sail Grand Prix n’auront pas aidé les 11 équipes engagées (les Danois de SailGP n’ont pas pu naviguer après avoir heurté une bouée samedi pendant les courses) et surtout les français dans leur quête d’accéder à la finale. Malgré la grande aile et une configuration à bord à 4 pour alléger au maximum le F50, la limite entre vol et archimédien ne tenait pas à grand-chose. Quentin Delapierre, Kévin Peponnet, Jason Saunders et Manon Audinet, n’ont pourtant rien lâché et parviennent à prendre de bons départs mais un manque d’expérience notamment avec les nouveaux foils dans un vent aussi faible se paie cher.
"Nous sommes dans des conditions où la connaissance du matériel est importante pour savoir exactement quand investir pour décoller. Là on a beaucoup de travail devant nous pour apprivoiser ces nouveaux foils dans ces conditions marginales de vent faible,” explique Philippe Mourniac, coach principal des Bleus.
“Nous sommes déçus car on a fait une mauvaise journée. Même si ce sont des conditions qu’on n’avait encore jamais rencontrées avec les nouveaux foils, il faut qu’on augmente notre niveau de jeu. On n’a pas le droit d’être en galère techniquement comme on l’a été aujourd'hui. Il faut trouver les solutions pour être efficaces sur l'instant. Ce n’est pas très agréable de finir 6e alors qu’il y avait une place possible pour jouer cette finale,” poursuit Quentin Delapierre.
Se projeter sur le prochain Grand Prix
Hisser son niveau de jeu, maîtriser les nouveaux foils dans toutes les conditions, manœuvrer à la perfection, l’équipe tricolore SailGP a les moyens d’y parvenir et a prouvé qu’elle est capable d’atteindre les sommets. Quentin Delapierre et son équipe donneront le maximum à San Francisco pour redresser la dynamique.