AntoineNougarede
Profil
Biographie
Palmares
Informations générales
Emploi : Ingnieur
Employeur : SNCF
Âge : 32
Coordonnées
Adresse: Lyon (69004 )
Lieu de naissance : Meudon (92) FR
Structures et collectifs
Club : S N S T (83023)
Ligue : SUD (112)
Pôle : Hors structure
Collectif :
Supports :
Passionné de sports de montagne, de voyages et de musique, Antoine Nougarède, qui a pratiqué pendant de nombreuses années l’aviron à haut niveau, a rejoint au printemps dernier l’Orient Express Racing Team en tant que cycliste.
Natif de Meudon, Antoine Nougarède grandit loin de la mer, en région parisienne. Enfant, il fait un peu de football et de tennis avant de commencer l’aviron vers l’âge de 12 ans. « Mon père en avait fait à un bon niveau. J’allais souvent au club, on me demandait quand j’allais m’y mettre. Je n’avais pas spécialement envie d’en faire, mais j’ai quand même essayé. Ça m’a plu d’être dehors, sur l’eau, avec les copains », se souvient-il. Jusqu’au baccalauréat, il rame en région parisienne, soit à Versailles, soit au club de Mantes-la-Jolie, dont son père était président quand il avait 30 ans. Le bac en poche, il rentre à l’INSA à Lyon dans la section sportive de haut niveau et s’entraîne au Pôle France. « Pendant mes études d’ingénierie en génie civil, je m’entraînais pour faire du haut niveau. Je faisais partie de l’Équipe de France Espoirs ». Sacré Vice-champion du monde universitaire en 2014, il accroche ensuite neuf titres de Champion de France à son palmarès entre 2014 et 2023. Et un titre de Champion du Monde en salle en relais.
A la fin de ses études, il décide de voyager et part six mois en Nouvelle-Zélande, où il continue l’aviron avec succès et glane au passage un titre de Champion de Nouvelle-Zélande en 2016. A son retour en France, il rentre dans le monde du travail dans une start-up lyonnaise, qui l’avait recruté avant son départ. A ce moment-là, il décide de mettre un terme à ses entraînements avec le groupe France. Il rejoint ensuite SNCF Réseau en tant qu’ingénieur travaux en 2019 et continue la compétition à côté avec un club lyonnais. « C’était un bon compromis car moins prise de tête que quand tu veux ramer pour l’Équipe de France. Si tu veux performer, il faut t’entraîner tous les jours mais j’avais envie de moins de contraintes. Ça m’a permis de ramer pour le plaisir tout en continuant à progresser physiquement. En aviron, à moins d’être dans les tous meilleurs Français et d’être professionnel, il faut travailler à côté. Et si tu n’as pas d’horaires aménagées, c’est impossible de faire du haut niveau », indique Antoine, qui a toujours eu du mal à ne faire qu’une seule chose à la fois. Rameur émérite, il pratique également le ski de fond, l’alpinisme, la randonnée, le vélo de route, ainsi que la musique. Guitariste, bassiste, compositeur et chanteur, il se produit avec le groupe Cosmic Mango.
Au printemps 2023, sa carrière de sportif prend un nouveau tournant. Contacté par Kilian Philippe, il passe les sélections en mars pour devenir cycliste au sein de l’Orient Orient Racing Team. « Ça m’a tout de suite botté. Je connaissais un peu la voile et l’America’s Cup, sachant que plusieurs rameurs de haut niveau y ont participé avec les Néo-Zélandais. J’ai passé des tests sur des vélos qui mesurent la puissance que l’on peut développer. En AC75, il faut soit des personnes capables de développer des watts en instantanés, soit des personnes capables de tenir une intensité élevée pendant 20-30 minutes », poursuit celui qui se réjouit de participer à la compétition. « L’équipe est top. Je suis super content. Je réalise que c’est une incroyable opportunité », lance-t-il.
Si pour l’heure, Antoine travaille toujours à temps plein à Lyon, il passe une semaine par mois à Barcelone pour s’entraîner avec le reste des cyclistes. « On sera sur place à plein temps à partir du mois de mai, à l’arrivée de l’AC75. En attendant, je fais pas mal de musculation, de gainage et de vélo, à raison d’un ou deux entraînements par jour. Il faudra être capable de continuer à pédaler même quand on se fera un peu secouer en mer. J’ai hâte. Pour le moment, mon expérience en voile est hyper limitée. Je n’ai navigué que sur un Birdy Fish à Quiberon. On passera directement à l’AC75 ». Le début d’une nouvelle aventure pour ce touche à tout qui a hâte d’en découdre.
Sa devise : « Let’s boogie ! »
Un souvenir précis de l’America’s Cup : « La participation de Rob Waddell, champion olympique de Skiff néo-zélandais. Je me souviens qu’il s’était mis à la voile et avait participé à l’America’s Cup avec les Néo-Zélandais. J’avais trouvé ça hyper cool de voir que l’on pouvait se recycler dans un tel sport. J’ai un peu de famille en Nouvelle-Zélande, qui s’y intéresse et qui trouve ça énorme que j’y participe. Il y a une vraie culture de l’America’s Cup là-bas alors qu’en France, quand j’en parle, je dois expliquer un peu ce que c’est. Tout cela a participé au fait que ça m’intéresse et que je me sois projeté très vite dedans. »
Ce que la coupe représente pour lui : « Ce n’était pas un rêve. Jamais je n’aurais imaginé y participer un jour. Mais dès que j’en ai entendu parler, j’ai eu envie de la faire. Quand on a un esprit de compétiteur, intégrer une équipe aussi prestigieuse est hyper motivant. Je suis très excité, même si c’est un projet assez long et qu’il faut prendre les choses les unes après les autres. Très vite, c’est devenu un objectif. Je suis super content de faire partie de l’équipe. On apprend plein de choses. On est trois ou quatre à faire de l’aviron dans l’équipe. C’est cool de se dire que l’on arrive à rebondir, que l’on est encore bien physiquement. Pour moi qui aime toucher à tout, c’est une porte ouverte vers quelque chose de passionnant. Je trouve ça hyper riche de s’ouvrir sur d’autres sports. ».
Année | Intitulé de la compétition | Type de compétition | Bateau | Grade | |
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2024 | 5 | Louis Vuitton 37ème America's Cup | ÉVÈNEMENTS MAJEURS CL | AC75 | W |
2024 | 6 | Louis Vuitton Cup | AC75 | 2 | |
2024 | 6 | Preliminary Regatta Barcelona - AC75 | ÉVÈNEMENTS IMPORTANTS CL | AC75 | 2 |